Les plus grands casses du siècle – La Casa del 20ème Siècle
Les grands braquages bancaires ont marqué l’histoire par leur audace et leur ingéniosité, forçant les systèmes de sécurité à évoluer constamment. Parmi les casses les plus célèbres, certains restent gravés dans les mémoires pour leur complexité et leur préparation minutieuse et ingénieuse.
Une célèbre série, sortie en 2017, a captivé le monde entier en mettant en scène un braquage soigneusement planifié, devenant rapidement un phénomène mondial. Orchestré avec une précision extrême, ce récit dévoile les coulisses et les défis d’un casse mémorable. Inspirée de faits réels, cette série trouve ses racines dans des histoires marquantes, dont voici deux exemples emblématiques.
L’histoire du Gang des égoutiers – Albert Spaggiari
Albert Spaggiari, célèbre pour avoir orchestré l’un des casses les plus audacieux du XXe siècle, est à l’origine du braquage de la Société Générale de Nice en juillet 1976. Spaggiari et son équipe, surnommée le « Gang des égoutiers », leur exploit ? Avoir creusé un tunnel de plus de 8 mètres en passant par les égouts pour pénétrer dans les chambres fortes de la banque. Ce plan ingénieux leur permet d’éviter les systèmes de sécurité traditionnels tels que les alarmes et les caméras, qui ne protégeaient pas le sous-sol.
Ce braquage, préparé pendant des mois avec une minutie impressionnante, est resté célèbre non seulement pour son ingéniosité, mais aussi pour le butin faramineux de 46 millions de francs équivalent à 33 millions d’euros aujourd’hui.
Si vous voulez en savoir plus l’histoire incroyable du Gang des Egoutiers :
L’histoire du Gang des Postiches
Dans les années 1980, le Gang des Postiches a fait régner la terreur dans les grandes banques Parisiennes. Ce groupe de braqueurs, actif entre 1981 et 1986, s’est distingué par ses méthodes extrêmement bien organisées et sa capacité à contourner les systèmes de sécurité avec une facilité déconcertante. Surnommé « Gang des Postiches » à cause de leurs déguisements, postiches, fausses moustaches et perruques, les membres du groupe se mêlaient aux clients des banques avant de révéler leur véritable objectif : Récupérer le plus gros magot possible.
Leur mode opératoire consistait à prendre en otage le personnel et les clients, tout en évitant d’alerter la police. Une fois à l’intérieur, ils désactivent les systèmes de surveillance et forçaient les chambres fortes, emportant d’énormes sommes d’argent liquide et des objets de valeur. En cinq ans d’activité, ils auraient réussi à dérober près de 60 millions de francs, soit l’équivalent de 29 millions d’euros actuels.
Des vols organisés plusieurs mois à l’avance
Si des braquages comme ceux du Gang des Postiches ou d’Albert Spaggiari ont été partiellement réussi, c’est en grande partie grâce à une préparation minutieuse qui s’étendait sur plusieurs mois. Les voleurs étudiaient chaque détail de la sécurité : la disposition des lieux, les horaires de surveillance et les systèmes de protection.
Le défi principal était de contourner les chambres fortes, souvent dotés de systèmes d’alarme très sophistiqués. Ces derniers étaient conçus pour résister à de multiples tentatives d’effraction, nécessitant des outils spécifiques et beaucoup de temps pour être ouverts. La durée de préparation s’expliquait donc par la difficulté d’accéder à ces coffres et une difficulté accrue pour l’ouverture de ces derniers.
Sécurité vs Génies du vol
Les braqueurs de légende comme Albert Spaggiari ou le Gang des Postiches ont dû affronter des systèmes de sécurité qui, même à leur époque, étaient particulièrement avancés. Des caméras de surveillance aux alarmes sensibles aux mouvements, tout était fait pour rendre l’accès aux chambres fortes quasi impossible.
Les chambres fortes, quant à elles, constituaient des barrières redoutables. Conçus pour résister aux effractions, ils étaient non seulement renforcés par des matériaux résistants, mais également protégés par des systèmes électroniques complexes. Percer un chambre-forte demandait non seulement des compétences techniques, mais aussi des outils spécifiques et beaucoup de temps, ce qui rendait la tâche périlleuse, même pour les criminels les plus ingénieux.
21ème Siècle – Des braquages mis à rude épreuve
Au 21ᵉ siècle, des braquages comme ceux du Gang des Postiches ou d’Albert Spaggiari sont pratiquement impossibles à reproduire. Grâce aux systèmes de sécurité modernes, notamment les chambres fortes ultra-sécurisées, les tentatives de vol sont devenues beaucoup plus difficiles. Ces coffres sont équipés de technologies de pointe : capteurs thermiques, détecteurs de mouvements, reconnaissance biométrique et systèmes d’alarme connectés aux forces de l’ordre pour une réponse immédiate.
Aujourd’hui, bien que les braquages existent encore, ils sont beaucoup moins fréquents en raison des obstacles créés par ces innovations. Les sommes volées sont également réduites comparé à celles des grands casses du 20ᵉ siècle. En parallèle, les systèmes de vidéosurveillance ont évolué, avec des caméras capables de détecter des comportements suspects avant qu’un crime ne se produise, dissuadant ainsi les criminels avant même qu’ils n’agissent.
Les grandes casses du passé ont contribué à améliorer la sécurité, et les chambres fortes modernes constituent une barrière quasi infranchissable. Que ce soit pour des particuliers, des entreprises ou des banques, Fichet reste un acteur majeur dans la protection des biens et des vies, grâce à ses 200 ans d’innovation continue dans le domaine de la sécurité.
Comment les braquages ont fait évoluer la sécurité ?
Les grands braquages du siècle dernier ont eu un impact direct sur l’évolution des dispositifs de sécurité. Après chaque vol, les entreprises et les banques ont cherché à renforcer leurs protections pour éviter que de tels incidents se reproduisent. Prévenir les vols et lever les doutes est maintenant possible grâce aux avancés technologiques et l’intégration de l’IA permettant d’anticiper et imaginer les scénarios possibles avant même qu’il n’arrive !
Parmi les améliorations majeures, on note :
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- L’intégration de systèmes d’alarme plus réactifs, capables de détecter les mouvements ou les bruits inhabituels à proximité des chambres fortes. Lancement d’alerte aux postes de polices les plus proches, des interventions en moins de 30 minutes.
- L’implantation de caméras de surveillance à haute résolution couplé à l’IA, permettant une surveillance en temps réel et un archivage des images. Une reconnaissance faciale instantanée.
- Le développement de chambres fortes plus sophistiquées, équipées de verrous électroniques nécessitant des codes multiples et même des systèmes de reconnaissance biométrique. Des chambres fortes lourdement renforcées pouvant résister à 12h de perçage consécutif.
Ces améliorations ont drastiquement réduit les chances de succès pour les voleurs, augmentant les niveaux de protection tout en facilitant l’identification des criminels.
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